Informatique musicale, au cœur de la créativité

Daloguqe

Des clefs pour comprendre. Cycle de conférences organisé par le Musée des arts et métiers et le CNRS

Les pistes de créations musicales mixtes, mêlant instruments de musique et dispositifs électroacoustiques, ont été explorées dès 1939 par John Cage. Imaginary Landscape n°1, marque une date dans l’histoire de la musique, en combinant pour la première fois, piano et cymbales à des enregistrements de sons manipulés en direct. Aujourd’hui, l’informatique musicale, discipline rassemblant artistes et scientifiques, associe transfert de connaissances scientifiques et expertise musicale. L’apparition de l’ordinateur comme outil de composition et de lutherie, mais aussi en tant qu’instrument de musique et instrumentiste a profondément modifié la notion de partition. L’ouverture du timbre sonore et des formes musicales, ainsi que l’absence même de musicien ont complètement dépassé les possibilités de la partition traditionnelle. Le rôle singulier de l’ordinateur et de la partition numérique permet de concevoir des nouvelles formes d’orchestres basés sur des répartitions inédites du jeu instrumental.

Peut-on doter une machine d’intelligence musicale ? Faire jouer un musicien et un ordinateur sur scène relève d’un double défi, à la fois artistique et scientifique. Certains logiciels savent non seulement reconnaître les notes jouées, mais aussi suivre en temps réel le tempo de l’interprétation en s’adaptant au jeu des instrumentistes. Doué de facultés d’écoute et de synchronisation, l’ordinateur intègre un « métronome intelligent » capable de suivre le temps musical, notion à la fois complexe et irrémédiablement subjective, et non le temps physique, précis et figé… Accompagnement automatique d’un interprète soliste ou véritable programme multimédia interactif (effets sonores, contrôle de la lumière ou d’éléments de décor…), on peut maintenant « faire un bœuf avec une souris » !

Avec Arshia Cont, responsable de recherche, équipe-projet MuSync (CNRS, INRIA), directeur du département Interfaces Recherche / Création, Ircam – Centre Pompidou et Myriam Desainte-Catherine, professeur à l’ENSEIRB-matmeca (IPB), laboratoire bordelais de recherche en informatique LaBRI (CNRS, IPB, UB1, UB2), équipe modélisation du son et de la musique, directrice scientifique du SCRIME.

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Les musiciens français les mieux rémunérés en 2012

Johnny Hallyday arrive en tête. Il a donné en 2012 une quarantaine de concerts, attirant 650.000 spectateurs, et son album L’attente, s’est écoulé à près de 380.000 exemplaires.

David Guetta, le suit de loin, avec 3,1 millions d’euros, grâce à ses concerts dans des discothèques et ses 200.000 albums vendus.

Mylène Farmer arrive en troisième position avec 3 millions d’Euros, grâce a son album Monkey Me, vendu à 400.000 exemplaires.

Puis Florent Pagny, 1,4 million d’Euros.
Patrick Bruel, également 1,4 millions d’Euros
Nolwenn Leroy, 1,3 millions d’Euros
M Pokora, 1,2 million d’Euros.
Jean-Louis Aubert, 1,2 million d’Euros.
Francis Cabrel, 1,1million d’Euros.
-M-, 1 million d’Euros.

Et Anne Gastinel pour jouer Dutilleux elle gagne combien ??

Floremon.

 

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Ionesco délivré de l’absurde

Blog Le Monde

Emmanuel Demarcy-Mota fait partie de ces metteurs en scène, étonnamment peu nombreux, qui prennent Ionesco au sérieux. De ce théâtre, qu’on joue si souvent de façon désincarnée ou clownesque, il a d’emblée choisi de monter une pièce profondément humaine et politique : Rhinocéros, créée il y a presque dix ans à la Comédie de Reims, et reprise régulièrement depuis, au Théâtre de la Ville. Une très belle mise en scène qui nous avait pourtant paru manquer de souffle, à force de gravité et de perfectionnisme formel. Aujourd’hui, dans la salle des Abbesses (Paris 18ème), le directeur du Théâtre de la Ville propose un spectacle à la fois plus débridé et peut-être plus profond : Ionesco Suite, où se succèdent et s’entrecroisent les fragments de quatre pièces. Aux deux plus célèbres textes de Ionesco : La Leçon et La Cantatrice Chauve, il fait répondre deux de ses pièces les moins connues : Jacques ou la Soumission et Délire à deux (dont on avait vu, également aux Abbesses, la mise en scène bien froide et réductrice de Christophe Feutrier en 2011).

Crédit photo : Agathe Pouponey

Lancé il y a deux ans, Ionesco Suite fut d’abord présenté hors les murs, et notamment dans des lycées. D’où un dispositif scénique à la fois simple et intime, fidèle au projet itinérant : les personnages sont réunis autour d’un grand repas, sorte de cène post-biblique annonçant un sacrifice à définir. Et de cette étrange fête, les spectateurs sont « pris » à témoin comme des convives ou des otages, installés à même le plateau.

Entre une réunion familiale, un repas de mariage et une soirée d’anniversaire, nous voici confrontés sans répit à la plus quotidienne et la plus fascinante des folies : celle qui nous fait glisser tout naturellement du calcul vers le délire, de l’espoir vers la guerre, de l’amour vers la bagarre… La frontière qui sépare le normal du pathologique ne tient qu’à un fil, on le sait bien, mais Ionesco Suite propose une déambulation particulièrement poétique sur cette ligne de partage. Car loin de trahir les textes originaux, la forme fragmentaire donne de une étrange intensité à l’ensemble. Isolées de leur contexte parfois galvaudé, et associées à des situations complémentaires tirées d’autres pièces, les scènes particulièrement aiguës qui composent le spectacle font on ne peut mieux sentir combien, chez Ionesco, «l’absurde » n’est pas une fin en soi mais un outil pour examiner le monde. Dissimulant une construction d’orfèvre sous des airs de dispersion ludique, le spectacle fait entendre les échos qui traversent l’œuvre de Ionesco comme autant de rimes ou d’harmonies. C’est ainsi, par exemple, qu’un duo d’amour entre Jacques et sa jeune fiancée Roberte (dans Jacques ou La Soumission) est interrompu par la guerre sans merci que se livrent « elle et lui », les protagonistes de Délire à deux. Roberte explique à son compagnon que dans son royaume, tout s’appelle « chat » ; et lui de s’exclamer : « c’est facile de parler ! Ce n’est même plus la peine ». Pur morceau de poésie et de douceur théâtrale, suivi sans transition d’un crescendo hystérique : à force de « parler » (justement) et de refuser d’appeler un chat un chat (le couple se dispute sur la différence entre une tortue et un limaçon), « elle et lui » menacent de s’entretuer… L’œuvre de Ionesco est ainsi faite. Et la vie des hommes aussi.

Apparemment convaincus qu’il se joue dans cette partition quelque chose de profond et d’intime, les merveilleux comédiens de la troupe du Théâtre de la Ville se sont appropriés leur rôle avec une énergie viscérale. Une sorte de sincérité spectaculaire et saisissante. La facilité voudrait qu’on joue Ionesco en s’abritant derrière une distance plus ou moins conceptuelle ou comique. Ici, chacun fait de son texte un grand moment de jeu et, par là même, une promesse de sens.

 Ionesco Suite, Création collective mise en scène par Emmanuel Demarcy-Mota, au Théâtre des Abbesses jusqu’au 31 janvier. Avec Charles Roger Bour, Céline Carrère, Jauris Casanova, Sandra Faure, Stéphane Krähenbühl, Olivier Le Borgne, et Gérald Maillet.

NB : Le théâtre réputé « de l’absurde » est également rendu à sa profonde humanité dans Fin de Partie, de Beckett, mis en scène par Alain Françon. Ce spectacle mémorable, créé au Théâtre de la Madeleine en 2011, on peut actuellement le voir à l’Odéon Théâtre de l’Europe jusqu’au 10 février.

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Benjamin Millepied nommé directeur de la danse à l’Opéra de Paris.. Les noms prédestinés….

Le Monde

avec AFP | 24.01.2013 à 10h44 • Mis à jour le 24.01.2013 à 15h23

Le danseur et chorégraphe Benjamin Millepied après sa nomination comme directeur de la danse à l'Opéra de Paris, le 24 janvier 2013.

Le danseur et chorégraphe français Benjamin Millepied, 35 ans, a été nommé directeur de la danse à l’Opéra de Paris, a annoncé, jeudi 24 janvier, l’institution. Il succédera en octobre 2014 à Brigitte Lefèvre, directrice du ballet depuis 1995.

Benjamin Millepied est connu du grand public pour avoir chorégraphié et interprété en 2010 le film de Darren Aronofsky, Black Swan. Il a épousé en 2012 l’actrice Natalie Portman, rencontrée sur le film, dont il a un petit garçon.

Le jeune chorégraphe, au profil résolument international, a été nommé par l’actuel directeur de l’Opéra, Nicolas Joel, en concertation « étroite » avec Stéphane Lissner, son successeur en 2015, et avec l’accord de la ministre de la culture, Aurélie Filippetti.

Il a fait ses débuts au New York City Ballet, où il est nommé danseur étoile (principal dancer) en 2002, et a dansé les grands ballets de Jerome Robbins et George Balanchine, ainsi que des créations plus contemporaines (Angelin Prejlocaj). Auteur d’une vingtaine de créations contemporaines, il a lancé en 2011 sa propre compagnie basée à Los Angeles, LA Dance Project.

Benjamin Millepied et Natalie Portman lors de la 84e cérémonie des Oscars à Hollywood, le 26 février 2012.

Une installation en famille à Paris

Concernant sa future prise de fonctions à l’Opéra de Paris en octobre 2014, Benjamin Millepied a précisé, lors d’un entretien à l’AFP, qu’il allait venir vivre en famille dans la capitale. « Je ne vais pas venir sans ma famille, non, non, ça ne se passera pas comme ça, c’est un choix familial ». « C’est une chance dans une vie de pouvoir vivre à Paris pour nous, parce que ça fait vingt ans que je vis à New York, on est ravis de l’expérience qui nous attend », a-t-il ajouté, en précisant qu’ils allaient « chercher un endroit où vivre rapidement, parce que je vais passer du temps ici ».

Interrogé sur les problèmes que pourrait poser un déménagement à Paris pour la carrière d’actrice de son épouse Natalie Portman, Benjamin Millepied a expliqué : « Elle a une carrière qui, parce qu’elle est en France, ne l’empêchera pas de faire des projets à l’extérieur. Il y a de grands réalisateurs en Europe, et pourquoi pas imaginer une partie de nos carrières où l’on se concentre justement sur des projets européens ».

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Claude Fortin : un dernier swing.

Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de notre ancien président et inlassable promoteur du jazz en Dordogne,

Claude Fortin,

des suites d’une longue maladie.

Le bureau et les adhérents de l’association Jazzogène s’associent au deuil de la famille.

Les obsèques auront lieu vendredi 18 janvier à 11.00 heures au Crématorium de Notre Dame de Sanilhac.

Association Jazzogène.

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